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Tout savoir sur le tabac
- Par cabinetyannbotrel
- Le 01/05/2021
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Le tabac est un produit psychotrope manufacturé élaboré à partir de feuilles séchées de plantes de tabac commun (Nicotiana tabacum), une espèce originaire d'Amérique appartenant au genre botanique Nicotiana (famille : Solanaceae).
L'usage du tabac s'est largement répandu dans le monde entier à la suite de la découverte de l'Amérique. Sa commercialisation est souvent un monopole d'État et soumise à des taxes qui varient fortement selon les pays.
Le tabac génère une forte dépendance et sa consommation est responsable de près de 6 millions de décès par an dans le monde dont 600 000 sont des non-fumeurs exposés à la fumée (tabagisme passif). De nombreuses maladies sont liées au tabagisme (maladies cardiovasculaires et cancers, entre autres).
En 2019, la France a produit 5 320 tonnes de tabac brut sur une superficie de 2 050 hectares, contre 6 910 tonnes sur 2 620 hectares en 2018 ; c'est le 8e producteur de l'Union européenne après l'Italie, la Pologne, l'Espagne, la Grèce, la Croatie, la Bulgarie et la Hongrie. La profession est organisée autour de cinq coopératives, pour un chiffre d'affaires estimé à moins de 30 millions d'euros en 2018 ; à titre de comparaison, la valeur de la production agricole française était de 74,6 milliards d'euros en 2020.
Lorsque Christophe Colomb arrive en Amérique en 1492, il constate que les Indiens utilisent le tabac pour ses propriétés magiques et médicamenteuses. André Thevet en rapporte des graines et la culture du tabac commence en Europe.
En 1492, lors de son expédition en Amérique, Christophe Colomb découvre le tabac et le rapporte en Europe, à la Cour espagnole et portugaise, où il est pendant longtemps utilisé comme simple plante d'ornement. Ce n'est qu'au milieu du xvie siècle que le médecin personnel de Philippe II d'Espagne commence à le promouvoir comme « médicament universel ». La première description écrite serait le fait de l'historien espagnol d'Oviedo.
Il est introduit en France en 1556 par un moine cordelier, André Thevet qui au retour de son séjour au Brésil, en fit la culture dans les environs de sa ville natale d'Angoulême. On l'appelle alors « herbe angoulmoisine » ou « herbe pétun ».
Dès 1775, les premiers soupçons de relation entre tabac et cancer sont exprimés
Les conséquences
Il n'y a pas de seuil en deçà duquel on peut fumer sans risque. Les fumeurs occasionnels ont eux aussi de gros risques pour leur santé, au niveau cardio-vasculaire surtout (infarctus, AVC, embolie pulmonaire, phlébite,...).
Fumer une cigarette par jour comparé à quelqu'un qui fume vingt cigarettes par jour ne diminue pas le risque par 20 mais seulement par deux ...
C'est plus la durée d'intoxication au tabac que la quantité consommée qui est importante de prendre en considération.
Sans compter que le risque de poursuivre un tabagisme occasionnel multiplie les (mal)chances de re-devenir dépendant avec toutes les conséquences qui pourraient suivre et que cela engendre une augmentation de consommation.
La nicotine : substance de la dépendance
Présente naturellement dans le tabac, la nicotine est la molécule responsable des syndromes de manque et de dépendance. Elle agit directement sur votre système nerveux et provoque une dépendance puissante, parfois supérieure à celle de la cocaïne ou de l’héroïne. Une fois inhalée, la nicotine met quelques secondes pour arriver au cerveau. Diffusée sous forme de shoot via la cigarette, elle a un effet anxiolytique, coupe-faim et stimulant.
La nicotine contenue dans les substituts nicotiniques est diffusée de manière lente et progressive de manière à soulager les symptômes de manque, sans provoquer le pic de plaisir et donc entretenir la dépendance. Dans ce cas, les effets de la nicotine liés au tabagisme ne sont pas ressentis. La nicotine n’est pas cancérigène, ce sont les produits chimiques dégagés par la fumée de cigarette qui sont véritablement nocifs pour la santé.
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Les perturbations du sommeil
- Par cabinetyannbotrel
- Le 14/04/2021
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Le sommeil, c’est la santé ! Sans sommeil, la vie est impossible. Il influence notre équilibre physiologique, notre système
nerveux et la stabilité de notre personnalité.
Les conséquences du manque de sommeil sont nombreuses et dévastatrices, en voici une liste non exhaustive : fatigue,
irritabilité, difficultés relationnelles, diminution de la vigilance (pouvant causer des accidents de la route), aggravation de
troubles respiratoires et cardiovasculaires, réponse immunitaire moins efficace, troubles du comportement alimentaire,
problèmes de concentration et d’apprentissage (notons que des nuits de moins de 5 heures de sommeil peuvent entrainer
des difficultés importantes au niveau des capacités d’apprentissage).
En France, 30% de la population adulte souffre d’insomnie légère et 10% d’insomnie chronique.
L’insomnie dite « temporaire » dure moins de trois semaines. Au-delà, le corps médical estime qu’il s’agit d’insomnie
« chronique ».
Les cycles et les phases du sommeilLes êtres Humains n’ont pas les mêmes besoins en termes de durée de sommeil mais ils traversent les mêmes cycles qui
durent de 1H30 à 2H chacun et qui se répètent plusieurs fois durant une nuit.
Un cycle est composé de plusieurs phases :
- Le sommeil lent léger (1ère phase) : dans cet état, nous pouvons encore entendre des sons. Néanmoins, notre attention et
notre tonus musculaire sont diminués.
Ensuite, les deux phases suivantes s’enchainent :
- Le sommeil lent profond (2ème phase) : nous n’entendons plus les sons, notre corps est totalement détendu et relâché, nos
fonctions vitales (température, rythme cardiaque, respiration) sont ralenties. Notre cerveau renouvelle son énergie neuronale
et utilise deux fois plus de glucose qu’à l’état d’éveil tandis que la somatropine (hormone de croissance) et les anticorps se
constituent. Il s’agit d’une phase de récupération.
- Le sommeil paradoxal (3ème phase) : c’est la phase au cours de laquelle nous rêvons, ce dont témoignent nos
mouvements oculaires rapides, notre cerveau trie les informations et se libère des tensions accumulées durant la journée.
Les causes fréquentes de l’insomnie
- L’anxiété, la dépression, le stress, l’état émotionnel.
- Un changement d’environnement (chambre ou lit différents, bruit, lumière, ronflements du partenaire).
- Le travail en horaires décalés ou la surcharge de travail.
- Un événement (maladie, séparation, décès, perte ou changement d’emploi, examen).
- Un séjour en haute altitude où le niveau d’oxygène dans l’air est réduit. On parle ici « d’insomnie d’altitude ».
- La consommation d’alcool, de théine ou de caféine.
- La prise d’un dîner trop copieux.
- La pratique d’un sport en soirée.
- La prise ou l’arrêt d’un traitement médicamenteux.
- Des pathologies telles que l’asthme, l’hyperthyroïdie, les allergies.
- Chez les enfants : poussées dentaires, fièvre, problèmes digestifs, changement d’école, difficultés relationnelles avec les
camarades ou les adultes, déménagement, peur du noir…
Quelques suggestions de pistes
- Identifier les causes : c’est la première chose à faire. Le Praticien doit s’assurer que les causes de l’insomnie relèvent
de sa compétence. Dans le cas contraire, la personne devra impérativement être dirigée vers son médecin traitant.
L’insomnie ne constitue qu’un symptôme reflétant un déséquilibre, la partie visible de l’iceberg. Notre action
consistera à identifier les causes, d’une part, et à travailler dessus, d’autre part.- Acquérir de nouvelles habitudes : se coucher et se lever à heures régulières.
- Modifier son environnement : réduire les nuisances sonores et la luminosité de la chambre, changer de literie.
- Privilégier les activités reposantes avant de se coucher : lire, prendre un bain, se relaxer. Eviter de faire du sport le
soir.
- Le lâcher prise : apprendre au sujet à se détacher de « ce qui l’empêche de dormir » et à l’accepter ; il peut s’agir de
difficultés personnelles ou professionnelles, de l’appréhension vis-à-vis d’une situation future, etc.
- L’Auto-Hypnose : enseigner l’Auto-Hypnose à la personne afin qu’elle la pratique de façon autonome au moment de
s’endormir ou lors de ses réveils nocturnes.
- Enregistrement audio : enregistrer une séance d’Hypnose personnalisée, aidant à l’endormissement, que le sujet pourra
réécouter aussi souvent que nécessaire.
- Travailler sur la peur de ne pas dormir : l’insomnie peut être appréhendée par la personne et ainsi provoquée par
autosuggestion. Elle doit retrouver confiance en sa capacité à bien dormir. -
Dépendances sexuelles
- Par cabinetyannbotrel
- Le 11/04/2021
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Définition
Sexe devient la priorité absolue dans la vie du sujet pour lequel il est prêt a tout sacrifier (travail, vie
affective…)
Source de souffrance
Recherche plaisir, excitation, apaisement
Sexualité comme lutte contre un sentiment d’insécurité, faible estime de soi, besoin permanent et jamais assouvi d’affirmation et de réassurance
Exclut l’autre en tant que personne, objet sexuel
Différentes formes
Masturbation compulsive
Dépendance aux formes anonymes, payantes ou non, de désir sexuel: pornographie, sexualité par téléphone, cybersexe.
6 a 9 % des hommes internautes passent plus de 11 heures par semaine a consulter ces sites.
Recours compulsif a la prostitution ou aux sites de rencontres de partenaires sexuels.
Fréquentation de clubs échangistes, de sex-shops, de peep shows, de bars lap-dance
Drague compulsive
Hyper sexualité
Dépendance a des drogues ou a des accessoires utilises pour
augmenter le plaisir sexuel (chems)
Sexe anonyme (une nuit ou un inconnu),
Rapports non protégés avec HIV+
Pratiques ≪ nouvelles ≫: asphyxie, électrocution…
Rapports compulsifs amoureux multiples (recherche permanente d’une intensité des sentiments a travers de nouvelles aventures) / Fixation amoureuse sur des partenaires inaccessibles.
Souvent associées a des comportements sexuels a risque
Une dépendance propre a notre société?
Probablement non…mais accélération de la tendance
Société avide de performance
Exposition aux images a caractère sexuel
Sexe attire, fascine et fait vendre
Quête de soi et consommation a outrance
Eléments cliniques
Besoin plus que désir
Besoin de nouveauté, nouvelles expériences
dont il espère toujours plus et ressent finalement
moins
≪ shoot ≫ sexuel exigeant des doses croissantes
Comportement dissimule, honte et culpabilité
Isolement
Proches: manque de disponibilité du sujet qui
demeure secret, souvent dans le mensonge
malgré sa souffrance
Affectivité à part de la sexualité
Remède a la solitude, la tristesse, une faible estime de soi
Recours contre toute émotion pénible ou situation qu’il ne sait résoudre
Echelle de Coleman: au moins 2 critères/5
* Drague compulsive, recherche constante et insatiable
de partenaires multiples (gestion du stress et anxiété)
* Sexualité compulsive insatisfaisante dans laquelle
l’autre est réduit a l’état d’objet partiel
* Autoérotisme compulsif (masturbation frénétique avec une fréquence de 5 a 15 fois par jour conduisant a des blessures, a une fatigue, voire a des difficultés socioprofessionnelles)
Déclencheurs de crise
Etat dépressif (relancer la machine du désir)
Emotions désagréables
Choc psychologique
Stress important, notamment au travail
Alcool et fatigue
Conséquences psychologiques, psychiatriques
Conséquences somatiques :
infections génitales
mutilations (liées a des pratiques masturbatoires violentes ou répétées)
cancers (lies a des pratiques sexuelles non protégées, comme le cancer du col utérin)
contamination par le VIH ou les autres maladies sexuellement
transmissibles
grossesse non désirée, avortement
Conséquences médico-légales : infractions aux moeurs de tous
types (appels téléphoniques obscènes, prostitution, exhibition,
voyeurisme, viol, etc.)
Désocialisation : endettement, divorce, perte d’emploi, etc.
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Les étapes du deuil
- Par cabinetyannbotrel
- Le 10/04/2021
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Le deuil marque la rupture du lien émotionnel avec l’être aimé ou une situation. Cela entraîne en peu le processus de cicatrisation du lien coupé. C’est en cela que consiste le processus et les étapes de deuil. C’est une incroyable intelligence et résilience qui sait exactement comment procéder pour cicatriser la blessure interne et préserver l’intégralité de la psyché.
L’intensité du deuil est proportionnelle au degré de l’attachement à la personne disparue et la douleur peut être variable notamment si la disparition est brutale.
Il n’existe pas de deuil type, de normes type, le deuil est une expérience unique. Il n’est donc rien qui soit « anormal » dans ce qui est ressenti par chacun.
Dans le cheminement solitaire du deuil, l’accompagnement par des proches, des associations ou encore des thérapeutes. Il contribue à soulager la peine de la personne endeuillée et à faciliter un déroulement harmonieux du deuil.
L'hypnose Ericksonienne est un outils qui permets de distendre le temps pour accélérer le travail de deuil et le rendre plus "acceptable". Il n'est bien entendu pas question de faire oublier la personne par l'hypnose.
Ce soutien l’aidera à entreprendre le « travail de deuil », une démarche volontaire indispensable pour accompagner le processus naturel de cicatrisation.
Se confronter avec authenticité aux émotions est ce qui va permettre de se libérer de leur prison. En acceptant peu à peu de se confronter à la violence de l’absence de l’être cher, la personne en deuil réapprend à rencontrer l’être aimé de manière différente. Elle construit un nouveau lien intérieur avec lui et appaisant.
Il faudra du temps pour que la personne en deuil arrive au bout du tunnel mais elle y arrivera, c’est certain. A son rythme, elle sera en mesure de commencer à entrevoir un retour à la vie, de reconstruire harmonieusement son existence. Sans la présence de l’être aimé, mais en lien intime avec lui pour toujours.
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Comment fonctionne l'hypnose ?
- Par cabinetyannbotrel
- Le 05/04/2021
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Un phénomène naturel
L'hypnose est un phénomène naturel qui nous arrive en réalité plusieurs fois dans la même journée. Lorsque votre corps est à un endroit et que votre esprit semble ailleurs. Par exemple, lorsque nous sommes au volant, il n'est pas rare de penser à autre chose que la route, parfois même au risque de râter une sortie d'autoroute par exemple !
D'une manière générale, lorsqu'on regarde un film ou qu'on est absorbé par un livre, "être dans la lune". Le niveau de conscience s'abaisse. Le but en cabinet est d'approfondir cet état que l'on dit "modifié de conscience" ou de "transe hypnotique" afin d'envoyer des messages à l'insconcient et provoquer le changement positif.
Une dizaine de minutes en état profond d'hypnose revient à dormir trois heures d'un sommeil profond !
Conscient et inconscient
Nous fonctionnons sur deux modes: conscient et inconscient.
Le conscient c'est 20% de nous seulement, tous nos faits et gestes, souvent très utiles mais aussi toutes les barrières que nous nous imposons: manque de confiance, je ne suis pas assez bien, je ne vais pas y arriver, j'ai besoin d'un verre d'alcool pour aller mieux...
Si consciemment, le praticien vous dit que vous allez aller mieux, cela ne fonctionnera pas ! En revanche, envoyer des messages à l'inconscient donne de bons résultats.
Aujourd'hui, grand nombres de centres hospistaliers comme le Centre Hospitalier Lyon Sud ou encore le CHU Edouard Herriot à Lyon proposent des anesthésies opératoires sous hypnose (On opère des prostates au CHLS par exemple) car le cerveau obtiendra le message "tu n'as pas mal" de la part de l'hypnothérapeute (c'est un peu raccourci mais c'est le principe).
L'inconscient c'est 80% de nous, le siège de nos potentiels, de nos ressources et de nos émotions.
Dès lors les possibilités sont immenses avec cet outils qu'est l'hypnose Ericksonienne du nom du psychiatre Américain Milton Erickson qui était réputé pour guérir avec des métaphores.
Contre-indications ?
L'hypnose ne présente aucun danger ni effet secondaire. On évitera, sans aval du médecin du patient, de mettre sous hypnose des personnes psychotiques, schizophrènes...car on utilise beaucoup la dissociation dans l'état hypnotique. Il faut également se méfier des personnes épileptiques à un stade grave. On ne peut pas hypnotiser un sujet contre son gré ni prendre le contrôle de l'individu.
Tout le monde peut être hypnotisé ?
Contrairement aux croyances, tout le monde est réceptif à l'hypnose. Ce qui est vrai c'est qu'environ 15% de la population est hyper réceptive à l'hypnose (ceux que l'on choisi dans les spectacles car ils sont testés au préalable). Pour les 85% qui reste, il faut plus ou moins de temps pour arriver à l'état modifié de conscience, de une à plusieurs minutes mais, bien accompagné, tout le monde va vers la transe hypnotique, en faisant souvent des aller-retours dans cet état d'hypnose.
Les indications de l'hypnose ?
Toutes problématiques psychologiques ou psychosomatiques, amélioration des potentiels, suivi d'addictologie (traitement des dépendances), aide au travail de deuil, accompagnement de la perte de poids, dépression, anxiété, insomnies, traumatismes, phobies, tocs...
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CSAPA Lyon - Centres de soins en addictologie
- Par cabinetyannbotrel
- Le 03/04/2021
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Permet l'accueil des patients
Propose des conseils aux professionnels non spécialisésLes CSAPA (Centres de Soin, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) assurent, pour les personnes ayant une consommation à risque, un usage nocif ou présentant une dépendance aux substances psychoactives ainsi que pour leur entourage :
* l’accueil, l’information, l’évaluation médicale, psychologique et sociale et l’orientation de la personne ou de son entourage ; dans ce cadre, ils peuvent mettre en place des consultations de proximité en vue d’assurer le repérage précoce des usages nocifs ;
* La réduction des risques associés à la consommation de substances psychoactives ;
* La prise en charge médicale, psychologique, sociale et éducative. Elle comprend le diagnostic, les prestations de soins, l’accès aux droits sociaux et l’aide à l’insertion ou à la réinsertion.
Les CSAPA peuvent accueillir les usagers en ambulatoire ou bien proposer des services de soin résidentiel.
Les CSAPA sont financés par l’Assurance Maladie et portés soit par des associations, soit par des établissements publics de santé. La structure gestionnaire peut par ailleurs gérer un ou des Centres d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction de risques pour Usagers de Drogues (CAARUD).
Le soin résidentiel collectif
♦ Accueil des patients
Les CSAPA peuvent porter des dispositifs de soin résidentiel collectif :
– Les Centres thérapeutiques résidentiels (CTR) : appelés également centre de post-cure, sont des lieux de soin avec un hébergement collectif. La durée de séjour initiale est variable (de quelques semaines à plusieurs mois, avec des modalités de renouvellement possibles), et peut durer jusqu’à un an. Il s’agit de consolider le sevrage ou le traitement de substitution ou l’abstinence d’une pratique addictive, afin de permettre à la personne de retrouver un équilibre dans un cadre protégé, et de construire un projet individuel de réinsertion sociale.
– Les Communautés Thérapeutiques (CT) : elles proposent du soin résidentiel avec hébergement collectif, fondé sur une prise en charge où un groupe de résidents-pairs est le moteur du soin et de l’entraide. Comme les CTR, elles accueillent les personnes dont la prise en charge en ambulatoire se révèle insuffisante ou non pertinente. Elles proposent un programme thérapeutique essentiellement basé sur la vie communautaire, les activités de groupe, les interactions avec les pairs, la reconnaissance et l’expression des émotions.
– Les Centres d’Accueil d’Urgence et de Transition (CAUT) : ils proposent des séjours de courte durée pour consolider ou mettre en place un projet de soin ou d’insertion. Trois des quatre centres accueillent ainsi des sortants de prison et font la transition entre le milieu carcéral et une proposition de soin adaptée à la personne. Ils permettent une rupture d’avec le cadre habituel et une stabilisation de la démarche de soin.
Le soin résidentiel individuel
♦ Accueil des patients
Les CSAPA peuvent également porter des dispositifs de soin résidentiel individuels :
– Les Appartements Thérapeutiques (AT) : il s’agit d’un hébergement individuel qui vise l’inscription sociale du patient et le renforcement de son identité. Durant son séjour, la personne bénéficie d’un accompagnement thérapeutique, médical, psychologique et éducatif. Ils sont destinés à des personnes pouvant vivre seules et gérer a minima un quotidien.
– Les Familles d’accueil permettent à des personnes en situation d’addiction d’être hébergées dans des familles. Elles permettent aux usagers de rompre avec leur quotidien, de retrouver un rythme de vie par l’intégration dans un milieu familial et de réapprendre les liens interpersonnels et sociaux. L’orientation vers une famille d’accueil est d’autant plus pertinente que l’usager ne souhaite pas intégrer une structure de soin résidentiel collectif sans pour autant vouloir vivre seul.
– Les Appartements de Coordination Thérapeutique (ACT) ont été créés expérimentalement en 1994, pour la prise en charge de personnes touchées par le VIH-sida. Ils sont, depuis 2002, intégrés au secteur médico-social et financés par l’assurance maladie et ouverts à l’accueil de toute personne en situation de précarité touchée par une pathologie chronique invalidante (sida, hépatite, cancer, sclérose en plaque…). Les ACT proposent un hébergement à titre temporaire pour des personnes en situation de fragilité psychologique et sociale et nécessitant des soins et un suivi médical, de manière à assurer le suivi et la coordination des soins, l’observance des traitements et à permettre un accompagnement psychologique et une aide à l’insertion.
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Insomnies - troubles du sommeil
- Par cabinetyannbotrel
- Le 27/03/2021
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20% des Français son sujets à l'insomnie, un trouble du sommeil. Souvent provoquée par le stress et des ruminations en lien avec des problèmes personnels, elle peut enfermer la personne dans une problématique complewe et difficile à supporter.