Les drogues de synthèse - Le fléau Chemsex
- Par cabinetyannbotrel
- Le 26/09/2021
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Fabriquées en laboratoire, elles ont pour but d'imiter des drogues "naturelles" comme les champignons hallucinogènes ou encore la cocaïne, le THC. Elles peuvent aussi imiter des médicaments et autres substances avec un pouvoir addictogène inquiétant pour certaines. Découvrez cette vidéo avec un focus sur une pratique provoquant des centaines de décès sans aucune prévention: le chemsex.
Les drogues de synthèse
Elles inondent le marché et l'arsenal judiciaire n'arrive pas à suivre. Elles sont fabriquées dans les laboratoires comme en Chine ou aux Pays-Bas. Elles portent des noms barbares (3-MMC, 4-MMC...) et dès qu'une est catégorisée comme illicite, le laboratoire change légèrement la molécule. Pour quelques dizaines d'euros, avec une connection internet, elles sont livrées directement dans la boîte aux lettres du consommateur.
On peut retrouver cinq grandes familles :
Les cannabinoïdes
Elles vont immiter les effets du cannabis (THC) avec un effet anxiolytique et tranquilisant.
Les stimulants ou entactogènes
Elles vont imiter les effets de la cocaïnes ou certaines amphétamines avec les cathinones, synthèse de la feuille de Khat, arbustre bien connu en Ethiopie ou au Yemen. Ils donnent un sentiment de toute puissance, inhibition, augmentation de la libido.
Les opioïdes
Immitation des morphiniques, de médicaments comme le fantanyl pour donner un sentiment de puissance.
Les benzodiazépines
Immite les effets sédatifs et anxiolytiques de médicaments très prescrits en France comme le Xanax, Lexomyl, Séresta...
Les psychédéliques
Immitation des effets des champignons pour provoquer un effet hallucinatoire.
Le chemsex
Contraction de chemical et sexe, c'est une pratique arrivée du Royaume Uni. Plutôt répendu dans les milieux homosexuels, il arrive aussi dans des pratiques hétérosexuelles. Les utilisateurs mélangent les produits pour des marathons sexuels avec de grands risques d'overdoses, de comas par mélanges (GBL-alcool), pratiques sexuelles à risques ou agressions sexuelles. Il est difficile de trouver des chiffres mais en 2017, rien que sur la Métropole de Lyon, on a comptabilisé une vingtaine de décès.
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